L’anxiété, l’angoisse

Personne anxieuse

Les demandes de consultations liées aux troubles anxieux explosent. Crises d’angoisse, attaques de panique, trouble anxieux généralisé, phobies touchent de plus en plus de monde, de tout âge. L’anxiété est une peur diffuse qui se manifeste par un malaise qui a la forme d’un affolement intérieur plus ou moins important. Cet affolement intérieur s’accompagne d’une tension physique : une constriction, un « nœud » au creux de l’estomac ou à la gorge.

Lorsque l’anxiété s’installe, elle a tendance à prendre toute la place et à donner une teinte nerveuse à tout ce que nous faisons ou à tout ce à quoi nous pensons. Il est aussi très difficile de se concentrer lorsqu’on est anxieux.

Quelle est la différence entre anxiété, angoisse et peur ?

Du point de vue du ressenti émotionnel, anxiété et angoisse sont de la même lignée. La différence entre les deux réside essentiellement dans la conscience qu’on a de l’objet qui provoque la crainte. Dans l’anxiété il est facile d’identifier cet objet. Dans le cas de l’angoisse, l’objet de la crainte est occulté. La peur quant à elle est liée à un objet, une situation précise. C’est donc l’objet, la situation qui déclenche l’état de peur alors qu’anxiété et angoisse restent bien plus diffuses.

Les personnes touchées par des troubles anxieux vivent souvent une grande souffrance, qui peut se prolonger sur une longue période et qui, souvent, est peu comprise par l’entourage.

La Thérapie comportementale et cognitive est le moyen le plus courant pour traiter l’anxiété ou l’angoisse. L’objectif de ce genre de thérapie est d’aider la personne à éviter la source de ses troubles anxieux et de l’encourager à développer des techniques spécifiques pour y faire face.

Il existe de nombreuses techniques cognitives et comportementales que le psychothérapeute va progressivement enseigner au patient pour se soigner, notamment :

  • apprendre à remettre en question les pensées négatives envers soi, les autres et le futur
  • développer la capacité d’avoir des pensées positives
  • développer la capacité de remplacer des pensées négatives par des pensées alternatives positives
  • aider le patient à s’exposer, étape par étape, à la source de sa crainte
  • donner des informations pouvant aider à mieux appréhender l’anxiété (en rappelant, par exemple, que les palpitations qu’un patient anxieux ressent ne peuvent pas en fait nuire à sa santé de façon significative).